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Recommandations et perspective d'avenir pour le Crowdlending

  • Etienne
  • 27 mars 2017
  • 12 min de lecture

Chapitre III – Challenges à dépasser et préconisations pour s’imposer dans le paysage du financement aux entreprises

3.3 – Préconisations pour s’imposer dans le financement des PME et perspectives d’avenir du secteur

L’analyse approfondie de l’activité du financement participatif et de son environnement nous permet d’émettre des préconisations aux acteurs du secteur. Ces préconisations ont pour objectif de renforcer les positions du financement participatif français et d’accélérer son essor en considérant les faiblesses de son modèle et la possibilité d’un changement dans l’environnement macroéconomique. Ces préconisations se fondent sur les forces du modèle et sur l’exploitation des opportunités qui se présentent actuellement.

3.2.1 – Recommandations pour poursuivre et accélérer le développement du crowdlending

L’étude nous a montré que la France se distinguait de nombreux pays européens par le taux relativement élevé de crédits accordés par les banques par rapport aux nombres de demandes. Les plateformes de prêts peuvent donc difficilement s’opposer frontalement aux établissements bancaires et doivent valoriser ce qui les différencient plutôt qu’affirmer qu’elles concurrencent directement les banques. La vitesse est un argument majeur du crowdlending mais celui-ci semble plus facile à assimiler pour les entrepreneurs et les chiffres du temps de collecte moyen sur les plateformes parlent d’eux-mêmes. Nous pensons qu’axer sa communication sur le financement de l’immatériel aurait un impact plus grand. En effet il permettrait de prendre le contrepied du financement bancaire et montrerait que les formes de financements ne sont pas exclusives et que les entreprises ayant un accès au crédit bancaire peuvent compléter leur financement sur les plateformes. Nous avons imaginé à quoi pourrait ressembler ces campagnes de communication :

Ou encore :

Nous pensons que les crowdlenders doivent se concentrer sur un message clair, qui résonne dans l’esprit des dirigeants, pour créer un réflexe : investissement d’équipements ou immobilier : banque, pour tous les autres investissements : crowdlending. S’ils arrivent à instaurer cet automatisme cela permettrait d’entrainer une hausse du trafic sur leur site web. Les entrepreneurs pourraient alors constater d’eux-mêmes l’historique des projets financés, la simplicité du fonctionnement et cela se transformerait certainement en une augmentation du nombre de demandes de financement. Les intermédiaires en financement participatif doivent sélectionner correctement les médias lus par les gérants d’entreprises. Ils pourraient par exemple communiquer sur des magazines spécialisés comme LSA Conso ou L’Usine Nouvelle. Nous pensons qu’une communication ciblée, mettant en évidence la simplicité du mécanisme de prêt (« sans garantie, ni caution ») et se basant une des forces du modèle (le financement de tout type de projets) permettrait d’accélérer le développement du secteur en atteignant un plus grand nombre d’entreprises.

Au cours de nos recherches, nous avons noté que les plateformes développaient leurs réseaux en mettant en place des partenariats avec différents acteurs de la vie économique. Ces démarches visent à gagner en notoriété et à prospecter par leur intermédiaire. Si nous prenons l’exemple de Lendopolis, la plateforme a par exemple des partenariats avec le Conseil Supérieur de l’Ordre des experts-comptables et le groupe GAN Assurances. Cela leur procure un vecteur de communication privilégié auprès des clients de leurs partenaires. Les intermédiaires collaborent aussi localement avec des structures comme les Chambres du Commerce et de l’Industrie et les Conseils Départementaux. Ce canal leur permet de prospecter sur l’ensemble du territoire français.

Nous recommandons de poursuivre cette stratégie de partenariats. Nous pensons également que les plateformes devraient chercher à collaborer avec des secteurs d’activités généralement exclus du financement bancaire. Il s’agit généralement de secteurs avec peu d’actifs tangibles pour servir de collatéral ou des secteurs très innovants. Une des industries souffrant du manque d’attrait des banques est celle par exemple des énergie renouvelables. Il est très difficile pour les entreprises opérant dans cette industrie de trouver des sources de financements or les opérations nécessitent le plus souvent de lourds investissements. En raison de l’aspect innovant du secteur et du manque de recul les banques éprouvent des difficultés à accorder des crédits pour ces projets. C’est une opportunité pour les crowdlenders de combler le manque et de créer une relation durable avec les acteurs du secteur pour générer régulièrement de nouveaux projets de financements. Certaines plateformes se sont déjà positionnées spécifiquement sur ce marché comme Lendosphère qui s’est spécialisé dans le financement de projets à vocation développement durable. Nous pensons néanmoins que se limiter à un seul marché présente des risques. Occuper la place des banques là où le taux de rejet des demandes de prêt est le plus fort permettrait au financement participatif de s’ouvrir de nouveaux axes de développement.

Plus ambitieux, nous pouvons imaginer un partenariat avec les établissements bancaires. Plutôt que d’opter pour une concurrence directe nous conseillons de chercher à privilégier la « coopétition ». Nous avons vu que les banques ne peuvent pas répondre positivement à toutes les demandes de prêts. Idéalement, les plateformes devraient nouer des partenariats avec les banques pour récupérer les dossiers qu’elles n’ont pas pu financer. Cette coopération permettrait de contenter un plus grand nombre d’entreprises et serait vertueux pour l’économie. De plus le marché du crédit n’est que peu rentable pour elles en raison des taux bas. Accepter de coopérer avec ces nouveaux acteurs leur permettrait d’agir comme des apporteurs d’affaires d’une part et de garder la main sur la relation client. En effet si c’est le banquier qui redirige son client vers ces solutions, il restera l’intermédiaire privilégié du demandeur de crédit.

Il existe déjà des partenariats entre des banques et des plateformes. C’est le cas entre la plateforme Credit.fr et Hello Bank ! la filiale en ligne de la BNP Paribas. Mais ces partenariats existants ont pour but d’attirer les épargnants sur les plateformes et non de trouver des emprunteurs or nous avons vu que la plupart des plateformes n’ont pas de difficultés à intéresser les prêteurs. Nous conseillons au crowdlenders de développer les partenariats avec les banques en les convaincant de réorienter les projets de financement qu’elles ne peuvent pas adresser en raison de leur nature ou de leur niveau de risque. Ceci bénéficierait grandement au secteur, lui apportant plus de légitimité en soulignant la complémentarité des acteurs, et en apportant un nombre accru d’entreprises.

Les acteurs du financement participatif doivent profiter du soutien du gouvernement dont ils

jouissent. Nous pensons que tant qu’ils bénéficient de l’attrait autour de leurs solutions ils doivent faire pression sur le gouvernement pour obtenir certaines concessions propices au développement du crowdlending. Nous savons qu’une des principales faiblesses du modèle est le coût très élevé du prêt pour les entreprises. Mais en raison du risque de défaut et de la fiscalité qui s’applique il serait difficile de convaincre les prêteurs avec un taux d’emprunt plus faible. Afin de maintenir le niveau de rémunération des investisseurs tout en en abaissant le coût pour attirer un plus grand nombre de PME sur les plateformes nous pensons qu’il faudrait obtenir des pouvoirs publics une fiscalité avantageuse. Une défiscalisation de l’impôt sur le revenu et de l’impôt de solidarité sur la fortune pourrait être envisagée. Ces mesures sont déjà appliquées pour l’investissement en capital. Les investisseurs sur les plateformes de crowdequity peuvent en effet bénéficier d’une défiscalisation. Une fiscalité avantageuse encourage les prêteurs à prendre plus de risque. Les modalités de ces avantages devront être étudiées (durée minimum de prêt, montant minimum investi) mais si cela aboutissait cela permettrait de réduire le coût de l’emprunt d’un ou deux points de pourcentage ce qui serait très bénéfique au financement participatif en prêt. Dans le chapitre 1 nous avons calculé qu’en incluant tous les frais un emprunt coûte entre 7% et 12% sur une plateforme avec une moyenne autour de 9%. Si nous réduisons de deux points ce coût cela rendrait ce type de financement compétitif par rapport à d’autres alternatives comme le crédit-bail ou l’affacturage qui ont généralement des taux compris entre 6 et 8%. Un premier pas a été fait en ce sens en janvier 2016 avec la possibilité de compenser les pertes liées aux défauts par un abattement de l’impôt sur le revenu sur les mensualités suivantes. Mais nous pensons que les crowdlenders peuvent aller plus loin et doivent négocier une fiscalité dédiée qui permettra de combler en partie le décalage existant entre les taux du marché et le crowdlending, tout en préservant le rendement des prêteurs.

Nous avons mentionné l’avantage de nouer des partenariats avec les banques. Toutefois celles-ci peuvent être réticentes à coopérer avec ces nouveaux acteurs. Si la stratégie de collaboration ne fonctionne pas nous pouvons imaginer que les acteurs de la finance alternative obtiennent du gouvernement l’obligation des banques de présenter une alternative aux entreprises en cas de refus d’accorder un prêt. En effet une telle réglementation serait motivée par l’objectif de réduire les conséquences sur le développement des entreprises d’un refus d’un crédit. Un dirigeant qui voit son prêt refusé devra renoncer à son projet et freiner le développement de son entreprise ou bien fragiliser sa structure en utilisant sa trésorerie pour un financement de long-terme. Il est dans l’intérêt de l’Etat de développer des sources alternatives de financement. Nous recommandons donc aux plateformes de poursuivre le développement d’un cadre juridique favorable à leur activité. Une telle réglementation bénéficierait d’une part à l’économie française et d’autres part à l’essor du financement participatif.

Une autre faiblesse qui freine le développement du prêt collectif est l’absence de liquidité du placement. Bien que ce soit dans l’essence même du crowdlending d’immobiliser une partie de l’épargne sur la durée du prêt, développer une solution pour récupérer par anticipation son placement permettrait de répondre à l’aversion des français pour le risque. En effet ces derniers privilégient les placements dans lesquels ils peuvent, s’ils le souhaitent, retirer l’argent placé. Nous pouvons imaginer une solution qui permettrait, en cas de « coup dur », de récupérer par anticipation le capital prêté. Cette solution pourrait prendre la forme d’une place de marché secondaire des titres de créances. Comme nous l’avons étudié, l’utilisation des minibons pourrait faciliter la transmission de ces titres. Nous pensons qu’offrir cette possibilité aux épargnants serait apprécié et encouragerait ces derniers à prêter plus. Néanmoins cette solution devra se montrer contraignante pour limiter les retraits qui mettraient à mal le modèle. Les contraintes peuvent prendre par exemple la forme d’une pénalité comme une commission prélevée sur le retrait. L’objectif de cette innovation serait de laisser plus de choix aux épargnants et de les rassurer. Nous pensons que les plateformes devraient développer cette solution pour offrir plus de libertés aux prêteurs. Ceci augmenterait certainement la récurrence des prêts par particuliers et participerait au développement du crowdlending.

Enfin notre dernière recommandation est de diversifier le profil des investisseurs. De nombreuses entreprises de prêts participatifs ont ouvert leurs plateformes aux investisseurs institutionnels. Cette stratégie permet de collecter plus rapidement des fonds et surtout pour des montants plus importants. En octobre 2016 le montant moyen d’une collecte sur Lendopolis était de 72 140€ tandis que sur Lendosphère il était de 311 582€ et sur Lendix de 340 053€ (Crowdlending.fr, 2016). Ces deux dernières plateformes ont pour point commun de compter des institutionnels parmi leurs prêteurs. Pouvoir prêter des sommes plus importantes permet d’attirer des PME de taille plus grande. De plus élargir les sources de fonds permet de se prémunir d’une remontée des taux. En effet, si les taux de livret d’épargne venaient à remonter dans les prochaines années, il serait plus difficile d’attirer les épargnants particuliers. Les institutionnels ont montré dernièrement de nombreux signes d’intérêts pour le financement participatif. A titre d’exemple la société de gestion Eiffel Investment a annoncé le 17 novembre 2016 avoir levé un fonds de 100 millions d’euros dédié exclusivement au financement de projets de crowdlending. Les souscripteurs de ce fonds appelé « Prêtons ensemble » sont les groupes de protection sociale MGEN et Klesia ainsi que Aviva France et AG2R La Mondiale. Pour préserver le modèle du financement participatif il faut toutefois contrôler le poids que prennent les prêteurs non particuliers. En effet le modèle repose sur des valeurs sociales et sur la capacité à rassembler un grand nombre de personnes autour d’un projet. On peut envisager que les plateformes réservent un minimum de 51% aux prêteurs particuliers. Ainsi la condition pour accorder le prêt sera que les prêteurs individuels soient suffisamment nombreux pour financer plus de la moitié du projet. Cette limitation est à déterminer par chacune des plateformes mais nous leurs conseillons d’accepter les sollicitations des investisseurs non-particuliers afin d’accélérer le développement de ce type de financement.

Nous estimons que nos préconisations peuvent permettre d’accélérer le développement du crowdlending. D’après notre analyse de la situation, adopter certaines des mesures ci-dessus devrait permettre au secteur de maintenir sa forte croissance. Gagner en notoriété, prospecter plus efficacement, nouer des partenariats clés est essentiel pour s’imposer dans le paysage du financement des PME françaises. L’étude macroéconomique nous a montré que le financement participatif peut difficilement s’ériger comme une alternative au financement bancaire. Nos recommandations privilégient donc une coopération avec les acteurs traditionnels afin d’accentuer la complémentarité des deux types de financement et générer plus de demandes de financements via les prêts collectifs. Ces recommandations ont été regroupées dans un tableau que je peux vous envoyer à la demande afin de les visualiser facilement et de les hiérarchiser.

3.2.2 – Perspectives d’avenir

Le financement participatif existe depuis maintenant deux ans en France. Il y eu de nombreuses évolutions en l’espace de deux ans. La réglementation a été amendée à plusieurs reprises, le nombre de plateformes a explosé avant de se stabiliser à une dizaine de sites actifs et près de 100 millions d’euros ont été prêtés aux PME françaises. Beaucoup de chemin a été parcouru et nous pouvons nous demander comment le secteur va évoluer dans les cinq prochaines années.

Nous estimons que la première tendance que nous observerons est celle de la consolidation. D’après nos recherches, le marché n’est pas assez profond pour absorber l’activité d’une dizaine de plateformes. Nous avons vu que les crowdlenders estiment le seuil de rentabilité des plateformes entre 80 et 100 millions d’euros prêtés par an par plateforme. Or en 2016 l’ensemble des projets financés devrait totaliser un montant inférieur à 80 millions d’euros. Toutefois le secteur est loin d’être mature et les 1,5 milliard de livres sterling collectés au Royaume-Uni en 2015 laissent percevoir encore une forte croissance du marché français. Il a fallu près de 10 ans aux plateformes britanniques pour atteindre ce volume d’affaires (avec une forte accélération à partir de 2010). Mais nous savons que le marché outre-manche des crédits diffère du marché français. Beaucoup de sociétés de crowdlending française ne survivront pas 10 ans et nous estimons que dans 5 ans le nombre de plateformes actives se réduira à trois ou quatre. Les plus gros acteurs qui se démarquent actuellement procéderont à des acquisitions et la croissance organique sera doublée par la croissance externe. Lendix, le numéro un du crowdlending français, a ouvert la voie en absorbant Finsquare un de ses concurrents en Avril 2016.

Nous nous attendons donc à une consolidation du secteur. Cela créera des acteurs avec un plus grand poids qui feront plus facilement face à l’arrivée probable en France de plateformes de prêts étrangères.

Nous envisageons également une expansion internationale pour les plateformes françaises. Nous avons vu que certains pays européens souffrent plus que d’autres de la diminution des encours bancaires. Cette situation représente une opportunité pour les sociétés françaises de crowdlending. Des sociétés britanniques ont commencé à prendre position en Europe continentale. Grâce à l’acquisition de Zencap en octobre 2015, la première plateforme britannique Funding Circle s’est implantée aux Pays-Bas, en Allemagne et en Espagne. Ce dernier pays présente un intérêt particulier. En raison d’une situation économique fragile les banques y sont très frileuses. Lendix a choisi d’y ouvrir un bureau en septembre 2016. C’est la première plateforme française à s’être étendue au-delà des frontières nationales. Nous supposons que la Commission Européenne cherchera à moyen-terme à harmoniser les pratiques du secteur à l’échelle européenne. Ceci permettra de créer éventuellement une communauté de prêteurs européens. L’expansion à l’internationale des acteurs du crowdlending nous apparaît comme une voie obligatoire à emprunter par les plateformes françaises. En effet les prévisions de n’avoir plus que trois ou quatre plateformes en France d’ici 5 ans pourraient se transformer en trois ou quatre plateformes en Europe d’ici à 10 ans.

La récente publication d’un projet de financement d’une collectivité locale sur Lendopolis vient compléter nos pronostics. Le site a en effet annoncé le 1er Décembre 2016, que la commune Bouillante, située en Guadeloupe, cherche à collecter 75 000€ pour rénover son éclairage public. Les 10 premiers jours seuls les habitants de la commune peuvent financer le projet. La communauté de prêteurs aura l’opportunité de participer après ce délai. Ce projet présente un grand intérêt par son aspect novateur. En effet le particulier ne finance plus uniquement des entités privées mais également publiques. Le taux de défaut des collectivités locales françaises étant nul la rémunération des prêteurs est adaptée (3,5% pour ce projet). Ce projet laisse percevoir une nouvelle voie de diversification pour le financement participatif.

Ce système s’inscrit dans les valeurs du modèle en impliquant les citoyens dans des projets qui les concernent directement. Les perspectives d’avenir sont donc peut-être à la diversification de la nature des projets et des emprunteurs. Si des entités publiques empruntent sur les plateformes on peut également imaginer qu’elles prêteront. Nous pouvons faire l’hypothèse que l’Etat prêtera directement aux PME françaises. Cette idée peut paraître surprenante mais c’est pourtant le cas outre-manche. En effet, en 2014, la British Business Bank, l’équivalent de BPIfrance (Banque Publique d’Investissement), a déclaré vouloir prêter 40 millions de livres sterling aux PME britanniques par le biais de la plateforme Funding Circle. Les perspectives d’avenir laissent donc entrevoir une diversification des projets d’investissements et des profils de prêteurs.

Enfin nous pensons que grâce à un gain progressif de notoriété, à la formation d’un historique permettant un recul sur l’activité et à une croissance maîtrisée le financement participatif en prêt et en capital s’imposera dans le paysage du financement des PME dans les cinq prochaines années. Si le succès se confirme, cette solution deviendra incontournable et sera envisagée comme un moyen de financement comme un autre. Nous pouvons imaginer que les ponts entre les acteurs financiers seront plus fréquents et que la coopération prévaudra. Comme le Private Equity, l’affacturage ou encore le crédit-bail, le financement participatif deviendra « un nouveau maillon de la chaine de financement », comme le disait Nicolas de Feraudy.

Nous avons conduit dans ce chapitre une analyse SWOT (Strength, Weaknesses, Opportunities, Threat) du secteur du financement participatif. Cette analyse nous permet de synthétiser le résultat de nos recherches des deux premiers chapitres. Les éléments microéconomiques ont été confrontés aux facteurs macroéconomiques. Cette vision d’ensemble nous offre le recul nécessaire sur la situation actuelle du crowdlending en France afin de nous faire notre propre opinion. Nous avons donc décider d’émettre des recommandations à adopter pour poursuivre la croissance de ce nouveau mode de financement. Nous pensons en effet que celui-ci est viable et continuera de faire ses preuves dans les prochaines années, si certaines conditions sont réunies.

Dans le prochain post, nous conclurons cette analyse détaillée du crowdlending


 
 
 

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