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Crowdlending: Gains et Coûts Réels pour les épargnants et les entreprises

  • Etienne
  • 6 févr. 2017
  • 9 min de lecture

Chapitre I - Le financement des TPE/PME sans les banques : émergence d’alternatives au financement bancaire


3 - Focus sur le Crowdlending


3.3 Gains et coûts réels pour les épargnants et les entreprises

Nous l’avons vu, les taux proposés aux prêteurs sont alléchants. Il ne faut pourtant pas oublier le risque associé. Nous l’avons constaté précédemment, les petites et moyennes entreprises sont des entités fragiles et le risque de défaillance existe. Il faut donc prendre en considération le taux de défaut pour calculer le rendement réel d’un portefeuille. De même, le taux de rendement affiché pour les prêteurs ne représente pas le coût total de l’entreprise. En effet, les intermédiaires doivent également se rémunérer. Les plateformes perçoivent une commission pour la mise en place du financement et la gestion des flux tout le long de la vie du contrat.


Dans le respect de l’esprit du crowdfunding, les plateformes se veulent transparentes et toutes ces informations sont disponibles sur le site sans avoir à faire une demande d’emprunt pour répondre à ces questions légitimes. Il en est de même pour le taux de défaut qui est affiché sur le site afin que les prêteurs aient conscience du risque et puissent évaluer les possibilités de rendement. Nous avons toutefois souhaité connaître quel rendement peut espérer un prêteur et quel et savoir le prix total pour les entreprises


  • Gain réel des prêteurs

Tout d’abord il faut noter que les taux annoncés sont bruts, c’est-à-dire qu’il faut en déduire la fiscalité qui s’applique. Chaque mensualité perçue est donc déduite du montant des cotisations sociales (15,5%) et de l’acompte forfaitaire impôt sur le revenu de 24%. Ainsi si nous avions prêté 100€ sur un projet à 8,8% sur une durée de 48 mois nous devrions percevoir 2,48€ mensuellement. Mais nous devons en déduire la fiscalité. En réalité nous ne percevrons donc que 2,32€ et le taux de rendement réel après imposition est donc de 5,4%. Le gain espéré passe donc de :



Ce taux est nettement inférieur à celui mis en avant sur la plateforme. Toutefois il reste très intéressant en comparaison à d’autres placements tels que le livret A ou même l’assurance-vie qui avait un rendement moyen de 2,3% en 2015 pour les fonds euros (Observatoire de l'Epargne Règlementée, 2016).


Le crowdlending est cependant plus risqué que les solutions d’épargne mentionnées ci-dessus. Il semble donc nécessaire de mesurer le risque pour établir avec une plus grande précision le rendement que le prêteur peut espérer.


Pour cela il faut prendre en compte le nombre de défauts de paiement dans le calcul du rendement. Pour examiner le taux de défaut nous allons délimiter le périmètre aux cinq principales plateformes en France en termes du montant total prêté. Sur ces cinq sites de crowdlending, trois ont connu des défauts de paiement non recouvrés. A juin 2016, la répartition se fait ainsi (crowdlending.fr, 2016) :

  • Lendix : 55 projets financés et 0,88% de taux de défaut

  • Unilend : 64 projets financés et 9,20% de taux de défaut

  • Lendosphère : 11 projets financés et 0% de taux de défaut

  • Lendopolis : 37 projets financés et 3,00% de taux de défaut

  • Crédit.fr : 47 projets financés et 0% de de taux de défaut


Le taux de défaut est calculé ainsi : nombre de projets en défaut / nombre de projets financés. Nous aurions pu également considérer le taux de défaut en valeur mais nous faisons l’hypothèse qu’un prêteur investi généralement le même ticket pour chaque projet. Le taux de défaut par nombre semble donc plus perspicace. A titre d’information le taux de défaut en valeur pour les Lendix, Unilend et Lendopolis est respectivement de 5,86%, 2,09% et 2,29%. Si nous faisons la moyenne pondérée du taux de défaut en nombre par nombre de projets financés nous obtenons un taux de défaut pour les cinq premières plateformes de :

Nous pouvons observer que ce taux est gonflé par le taux de défaut très élevé de la plateforme Unilend. Il est intéressant de noter que ce taux est passé de 15,58% en 2014 à 8,03% en 2015 et 2,38% en 2016 (Unilend.fr, 2016). La société semble avoir privilégié dans un premier temps une politique de volume au risque de se montrer peu regardante sur la qualité du crédit des emprunteurs avant de se montrer finalement plus sélective.


Nous allons maintenant chercher à mesurer le rendement d’un portefeuille en incorporant le facteur du taux de défaut. Depuis le 1er janvier 2016, les prêteurs peuvent compenser les pertes en capital avec les intérêts perçus. Ceci permet de diminuer l’impact des défauts de paiement sur le rendement global d’un portefeuille.


Simulons un portefeuille de 20 projets, avec 100€ prêtés par projet pour une durée de 48 mois. Le rendement brut annoncé du portefeuille est de 7% (correspondant au taux d’emprunt moyen sur les plateformes en juin 2015) (Crowdlending.fr, novembre 2016) et nous considérons un taux de défaut par projets de 3,50%. Ceci signifie que 0,7 projet est en défaut, nous arrondirons à 1 projet pour nos calculs. Dans notre simulation, le défaut survient après une période de 8 mois (en moyenne les incidents arrivent au bout d’une période de 7,73 mois).


En prêtant 2000€ sur 20 projets à 7% pendant 48 mois le rendement brut escompté est 297,34€. Toutefois, une fois l’imposition déduite nous ne percevons que 165,88€ sur les 19 projets sans défaut. Concernant le projet avec défaut nous faisons une perte de 81€ en capital. Cette perte est réduite grâce à la compensation fiscale (qui ne concerne que l’impôt sur le revenu), celle-ci nous permet de récupérer 60€ sur notre perte (à compter du défaut, l’imposition sur le revenu de 24% n’est plus prélevée, seules les cotisations sociales persistent). A la fin de la période de 48 mois nous avons donc perçu : 165,88€ - 81€ + 60€ = 144,02€. Nous pouvons donc calculer le rendement de notre portefeuille comme suit :


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Malgré la perte en capital dans un des projets, le rendement de l’opération est nettement positif et demeure compétitif en comparaison aux rendements d’autres placements. Par contre, cette simulation nous a permis de mesurer le risque et la nécessité de diversifier son portefeuille en répartissant ses prêts sur une multitude de projets.


En effet, si nous avions investi les 2000€ sur un seul projet nous aurions potentiellement pu percevoir 165,88€ au lieu de 144,02€, cependant si nous avions prêté uniquement au projet en défaillance nous aurions perdu 1637,41€ (correspondant au capital investi au départ moins les intérêts perçus et le capital remboursé sur 8 mois, soit : 2000 – (45,32*8) ).


Le crowdlending est donc un placement rentable si nous respectons les règles élémentaires de diversification. Choisir une plateforme avec un faible taux de défaut est également important. Aujourd’hui nous ne disposons que de deux années de recul sur cette industrie mais il est inévitable que toutes les plateformes soient confrontées à un moment à la défaillance d’une entreprise. Les banques elles-mêmes, avec une aversion au risque plus grande, connaissent en 2015 un taux de défaut à un an de 1,46% (Banque de France, 2016).


Malgré les taux de rendement intéressants comparés au marché, nous soulignons que les rendements proposés sur les plateformes ne sont pas ceux que les particuliers perçoivent réellement. Le poids de l’imposition et les défauts de paiement impactent fortement le rendement annoncé par les intermédiaires en financement participatif. Enfin, cette simulation nous a permis de réaliser que le crowdlending s’adresse à un public relativement averti et qu’il semble difficile de le démocratiser réellement.


  • Coût réel pour les emprunteurs

Nous avons vu que le taux d’intérêt perçu par les particuliers était moindre que celui escompté dans un premier temps. Mais si le taux d’intérêt est plus faible pour les prêteurs il est plus élevé pour les entreprises emprunteuses puisque le taux qui s’affiche pour le public concerne leur rémunération mais ne prend pas en compte la commission perçue par l’intermédiaire.

L’emprunteur dispose de toutes les informations pour calculer le coût réel de son crédit. L’onglet réservé aux entreprises affiche de manière transparente les commissions de l’intermédiaire et lui permet de simuler combien lui coutera le prêt. Les plateformes se rémunèrent de deux façons : une commission perçue au départ et des frais de gestion indexés sur les mensualités. La commission « up-front » est généralement de 3 à 4% du montant collecté selon les sites. Les frais de gestion des flux sont de 1% appliqués aux mensualités. Si la collecte n’aboutit pas, elle ne perçoit en revanche rien, et l’entrepreneur ne perd pas d’argent.


Si le système se veut transparent il est tout de même intéressant de savoir combien coûte réellement un prêt sur une plateforme. Nous avons simulé pour cela le cas d’une entreprise empruntant 100 000€ sur 48 mois au taux affiché de 7%.


Une fois la collecte effectuée, l’entreprise recevra donc : 100 000€ x (1 - 3%) = 97 000€. Chaque mois l’ensemble des prêteurs recevra 2 395€ de capital et d’intérêts bruts. A cela s’ajoutent les frais de gestion de 1% sur les mensualités soit 23,95€. Au final la société remboursera 116 086€ sur les 97 000€ perçus. Ceci équivaut à un taux d’intérêt réel de 9,10%. Il est important pour l’entreprise de considérer ces surcoûts dans son budget.


Il est primordial de comprendre tous les mécanismes du financement participatif en prêt pour en évaluer le rendement réel pour les particuliers et le coût pour les emprunteurs.


Avec un rendement de plus de 3% le financement participatif est très attractif pour les épargnants dans les conditions du marché de l’épargne actuel. C’est plus de 4 fois le taux d’intérêt du livret A.


Mais le risque est grand et une mauvaise diversification peut venir ruiner la rémunération escomptée. Les plateformes le rappellent continuellement et la phrase « Attention : prêter de l'argent aux PME/TPE présente un risque de non remboursement et de perte en capital » est présente sur tous leurs supports (site web, newsletters, brochures).



Concernant les entreprises, elles doivent avoir conscience qu’un prêt à 7% pour les prêteurs équivaut à plus de 9% pour elles. Il leur faut ajouter plus de 2% au taux annoncé en amont.



Dans notre dernière simulation, si la société avait choisi de se financer auprès d’une banque à un taux de 2%, cela lui aurait coûté près de 15 000€ en moins. Le financement participatif représente dans cet exemple un surcoût mensuel de 311€. Ce surcoût ne prend toutefois pas en compte l’avantage fiscal que procure l’endettement. Les entreprises éligibles étant profitable, elles paient l’impôt sur les sociétés (IS). L’augmentation des charges financières viendra donc diminuer le résultat de l’entreprise et en conséquence son imposition. L’IS est d’environ 33% en France. D’après nos calculs, après l’avantage fiscal le coût mensuel d’un emprunt bancaire est de :

( 4 144,96€ étant le coût de la dette à 2%)



Le coût de l’emprunt en crowdlending après diminution de l’imposition est de :

( 19 085€ étant le coût du prêt sur la plateforme)


L’entreprise doit donc s’acquitter d’un surcoût mensuel de 260,27€ par rapport à un emprunt bancaire à 2%, contre 311€ avant avantage fiscal.


C’est à l’entreprise de vérifier si elle aurait réussi à financer son projet avec un crédit bancaire et ce dans un délai acceptable pour la concrétisation de son plan d’action. L’entrepreneur doit également évaluer si les avantages proposés par le financement participatif bénéficient à son développement et justifient le surcoût

Nous avons vu dans ce chapitre (4 derniers posts) que le monde financier est confronté à une nouvelle forme de concurrence. L’innovation apportée par l’exploitation des nouvelles technologies vient perturber des acteurs installés depuis des décennies. Parmi ces innovations, le crowdfunding s’attaque au métier du financement d’entreprise. Nous avons compris le fonctionnement des plateformes et leur valeur ajoutée pour les emprunteurs et les prêteurs. L’analyse menée dans ce chapitre nous a amené à confronter les annonces des plateformes à l’impact réel pour les parties concernées Ceci nous a amené à avoir une vision objective des avantages et des inconvénients de cette solution pour les épargnants et les dirigeants d’entreprises.



Dans les prochains posts nous allons revenir sur les raisons de l’émergence de ce mode de financement. Nous verrons également comment il est impacté par les facteurs macroéconomique.


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